Il y a 55 professions au Québec qui sont régies par le Code des professions et encadrées par 46 ordres professionnels. La ministre responsable des professions est Mme Danielle McCann. Voici la liste des professions et des ordres professionnels au Québec.
Il existe deux types de professions : celles à exercice exclusif et celles à titre réservé. Pour ce qui est de celle à exercice exclusif, seuls les membres des ordres reconnus peuvent porter le titre et exercer les activités qui leur sont réservées par la loi. Dans le cas d’une profession à titre réservé, bien que les membres d’un tel ordre n’aient pas le droit exclusif de pratiquer des activités professionnelles, l’utilisation du titre est limitée à eux seuls. Par exemple, vous pourrez utiliser le titre ingénieur, si et seulement si, vous êtes accepté à L’ordre des ingénieurs du Québec.
Beaucoup de pouvoirs ont été attribués aux ordres professionnels dans le but de garantir la protection du public et assurer la qualité des services professionnels. Là où çà cloche est qu'il n'y a aucune balise qui détermine ce que signifie ''protection du public'', pas de politique anti-harcèlement chez les dirigeants des ordres et des syndics, pas de comité pour la défense des droits et libertés des professionnels, pas de comité réellement impartiaux pour évaluer un professionnel objectivement (avec le bon sens) et lui attribuer des sanctions (formation, limitation ou radiation). Par exemple, un professionnel peut très bien avoir une carrière parfaite, sans avoir utilisé ses assurances professionnelles durant toute sa carrière, sans poursuites, avec des clients satisfaits... et tout à coup des inspecteurs des ordres examinent les dossiers d'un professionnel et attribut des notes subjectives de faible sur des sujets qui ne compromettent pas la sécurité du public. Donc, le professionnel est alors très vulnérable car il n'y a pas de comité impartial pour le défendre. On impose alors souvent au professionnel des examens sous des conditions qui mènent assurément à l'échec. C'est alors que le professionnel n'a pour seul recourt que de tenter de se défendre seul ou avec un avocat contre un système qui a tous les pouvoirs. Ceci entrainant un stress intense et de grandes dépenses.
Si la ''protection du public'' n'est pas en cause, il est à se demander pour quelles raisons certains comités d'inspections professionnelles pratiquent ces politiques abusives sur leurs membres. Âgisme, sélection et quota de professionnels pratiquants, justification de postes d'inspecteur, redorer l'image des ordres en persécutant certains membres vulnérables inutilement?.
Les ordres professionnels ont mis en place un comité d’inspection qui doit en principe assurer le maintien des compétences et de la qualité des services offerts. Ils ont également rédigé un code de déontologie pour contrôler l’intégrité et la conduite des membres. Le problème est que les dirigeants des ordres face aux membres ne sont pas soumis à un tel code. Tous ces faits ont été à mainte reprise mentionné dans de nombreux documents, articles et témoignages, mais sans aucun gestes concrets correctifs. Pendant ce temps, plusieurs carrières de professionnels sont détruitent d'une façon abusive et inutilement. Ceci menant certains professionnels jusqu'au suicide.
Malgré la bonne foi, une éthique, la grande compétence, le savoir-faire et le savoir-être, les professionnels ne sont pas les seuls à subir de sérieux préjudices. Le public lui aussi est pris en otage, alors privé de professionnels compétents et disponibles. Plusieurs professionnels refusent souvent de traiter des mandats de client (bien qu'ils soient capables de les satisfaire) ayant comme soucis premier leurs ordres professionnels plutôt que de servir le public.
L'UPQ a pour mandat de regrouper et de défendre les intérêts des professionnels au Québec dans l'intérêt du public.